Lorsque Jean XXIII initie le concile Vatican II en 1962, l'Eglise reconnaît pour la première fois le droit fondamental de liberté religieuse. Les offices ne sont plus prononcés en latin, mais en français, et la paroisse s'implique davantage dans les événements liturgiques. Après la mort de Jean XXIII, alors que Paul VI achève le concile, le climat de confiance de 1962 n'est plus d'actualité. Aujourd'hui, le pape Benoît XVI rouvre la voie à la fraternité sacerdotale traditionnaliste de Saint-Pie-X, connue pour avoir soulevé de nombreuses polémiques. Cinquante ans après le concile, l'Eglise pourrait bien connaître une nouvelle crise.