Les viticulteurs du Roussillon travaillent à l'évolution qualitative de la production qu'ils mettent chaque année sur le marché. Les petits vins doux français ne sont guère appréciés par les consommateurs européens. C'est donc sur la qualité qu'il faut miser. En compagnie du journaliste-oenologue allemand Joël Payne, la visite de ce terroir en reconversion montre qu'au rendement, les vignerons ont su préférer la qualité. Certains se positionnent sur le marché des vins biologiques. Les enjeux sont avant tout économiques, car il leur faut résister à la concurrence des autres pays, dont les vins sont de meilleure qualité depuis une dizaine d'années.