En 2018, trois journalistes russes enquêtant sur Wagner sont tués en Centrafrique, où le groupe protège le pouvoir en place. Aucun doute : ils ont été exécutés. Par qui ? Tous les regards se tournent vers Evgueni Prigojine, mais ni le Kremlin ni même les Nations unies, dont des forces sont pourtant présentes dans le pays, ne mènent d'enquête sérieuse. La communauté internationale semble laisser faire. Malgré les tortures, les viols, les meurtres de masse, Wagner progresse en Afrique, dans des zones de fragilité où l'influence russe se développe. La société paramilitaire apparaît désormais comme le poisson-pilote d'un Kremlin prêt à tout pour remplacer les anciennes puissances coloniales.