Le camp de Zaatari, ouvert en 2012 dans le désert jordanien, accueille 80000 réfugiés syriens. Dans ce labyrinthe de conteneurs, chacun tente de poursuivre une vie à peu près normale. Mohammad, un peintre renommé qui habitait Homs avant la guerre, décore les façades des préfabriqués. A bord de sa charrette, Moubarak sillonne les différents quartiers pour vendre ses marchandises. Mader, lui, cultive le jardin qu'il a aménagé grâce à ses économies. Quelque 3000 magasins bordent l'artère principale de Zaatari. Cette ville parallèle est confronté à deux difficultés majeures : l'approvisionnement en eau et la formation des jeunes.