Sous l'Occupation, le marché de l'art en France est en effervescence, grâce notamment aux biens spoliés. Près de deux millions d'objets d'arts furent échangés entre 1940 et 1944.
Après l'effervescence des années 1930, l'Occupation va doper un marché de l'art devenu valeur refuge. Saisi d'une véritable fièvre, l'hôtel Drouot, interdit aux juifs, bat des records de vente : mobilier rare, toiles de maîtres, bibelots précieux, dont beaucoup leur ont été confisqués. Dans l'après-guerre, 60 000 de ces biens seront récupérés par la France, mais cette "quête des origines" reste inachevée.