Pendant près d'un an, José Alcala a suivi la lutte des ouvriers et ouvrières de l'usine Molex, licenciés malgré les bénéfices dégagés par l'entreprise.
23 octobre 2008 : la direction de Molex annonce au comité d'entreprise la fermeture du site de connectique automobile de Villemur-sur-Tarn, malgré 1,2 million d'euros de bénéfices. Aussitôt, les 283 salariés du site décident de lutter pour préserver leur emploi et dénoncent des «licenciements boursiers». Ils se postent jour et nuit devant cette usine qui les a vu naître afin de protéger leur outil de travail et en appellent à la justice pour défendre leurs droits. Pendant près d'un an, José Alcala a suivi les espoirs et les désillusions de ces hommes et femmes victimes d'une absurde logique libérale, héros malgré eux d'une tragédie postmoderne.