Il y a trois ans, Sarah a fui la guerre civile syrienne. Elle voulait s'installer à Berlin, mais elle a échoué à Lesbos, où elle s'est auprès des réfugiés. Aujourd'hui, elle est détenue en Grèce, accusée de favoriser l'immigration clandestine. Son cas, loin d'être isolé, secoue la presse internationale. Les individus qui prêtent assistance aux réfugiés en Méditerranée doivent-ils être considérés comme des sauveteurs ou comme des acteurs qui aident indirectement les passeurs ?