La trêve politique est terminée. Après les JO, Emmanuel Macron s'attelle à trouver un nouveau Premier ministre. Il a convié les présidents de groupes parlementaires et les chefs de partis le 23 août à l'Élysée pour "avancer vers la constitution d'une majorité la plus large et la plus stable possible". Mais la gauche faut pression, et les Insoumis accusent le chef de l'État de "coup de force institutionnel". Ils lui demandent de "tenir compte" du résultat des élections législatives.Dans un texte paru samedi soir, le parti de Jean-Luc Mélenchon va même plus loin en brandissant la menace d'une procédure de destitution à l'égard du chef de l'État. Une initiative avec laquelle les socialistes, les écologistes et les communistes ont pris leur distance, redoutant que cela amoindrisse les chances de la gauche de gouverner.