Les mouvements d'ultra-droite sont aujourd'hui dans le collimateur de la justice. La plupart d'entre eux ont été dissous et même interdits. Regroupés en réseaux clandestins, ces groupes prônent l'action violente, dans le but de précipiter la guerre civile raciale. Ils se réorganisent, partout en Europe. Cette nouvelle génération identitaire, nostalgique du IIIe Reich, s'appuie sur une idéologie raciste et ultra-nationaliste et tente d'infiltrer certaines unités de police, de pompiers, jusqu'aux corps militaires. Ses cibles : les musulmans, les juifs, les migrants, sans oublier les responsables associatifs de gauche. Depuis 2017, les forces de l'ordre ont déjoué, rien qu'en France, une dizaine d'attentats d'ultra-droite et interpellé plus de 50 personnes. Une équipe de journalistes a enquêté sur ces réseaux pendant deux ans.