En Belgique, environ 500 femmes passent leurs journées en prison. Elles représentent environ 4 % des détenus. Pendant un an, une équipe a suivi le quotidien hors du commun de cinq femmes qui ont accepté de se livrer à visage découvert. Condamnées pour meurtres, braquages ou séquestrations, certaines sont mères de famille et n'ont plus de contact avec leurs enfants. Enfermées dans des cellules de neuf mètres carrés, ces détenues doivent également faire face à des violences physiques. Pour échanger des affaires entre elles, elles utilisent le yoyo, un système ingénieux, mais totalement interdit.