Entre 1858 et 1905, la France a envoyé 2000 femmes dans ses colonies pénitentiaires de Guyane et de Nouvelle-Calédonie, après leur condamnation pour meurtre, infanticide ou crime politique mais aussi pour des délits mineurs. Parmi elles, certaines étaient destinées à contracter des mariages avec des bagnards libérés et à fonder des familles. Aujourd'hui, leurs descendants portent encore le poids de ce tabou historique et familial.