El Jardinero : la série espagnole qui cartonne sur Netflix (bande-annonce)

Composée de six épisodes sombres et haletants, la série suit Elmer, un jeune homme marqué par un accident dans son enfance, qui l’a laissé émotionnellement vide. Pour l’aider à passer inaperçu, sa mère lui a appris à simuler les comportements humains. Derrière son calme apparent et son amour des plantes, Elmer mène une double vie : il est jardinier... et tueur à gages. Les corps de ses victimes deviennent l’engrais d’exception qui fait prospérer les végétaux de la pépinière familiale. Sa mère, personnage aussi inquiétant que fascinant, gère les contrats et veille sur leur petite entreprise criminelle avec un sens redoutable de l’organisation. Sans empathie ni scrupule, Elmer est une machine bien rodée — jusqu’à ce qu’il rencontre Violeta, une institutrice qui bouleversera tout, y compris ses certitudes… et son cœur.
El jardinero bande-annonce Netflix
Un tandem mère-fils glaçant et captivant
La mini-série est portée par Álvaro Rico, que les abonnés de Netflix reconnaîtront pour son rôle de Polo dans « Élite ». Il livre ici une performance intense, incarnant un tueur glacial qui, peu à peu, se fissure au contact de l’amour. À ses côtés, Cecilia Suárez interprète avec brio une mère aussi possessive que manipulatrice, prête à tout pour garder le contrôle sur son fils et le fruit de leurs crimes. Leur relation, profondément toxique, donne à la série une tension permanente, presque suffocante.
On retrouve dans « El Jardinero » des influences évidentes de séries comme « Dexter » ou « You », où le danger rôde derrière des visages ordinaires. Chaque personnage cache une part d’ombre, de la douce institutrice aux enquêteurs un peu trop zélés, prêts à risquer leur avenir pour enfin briller.
Malgré une conclusion un peu trop facile et quelques facilités scénaristiques, la série parvient à captiver. « El Jardinero » ne révolutionne pas le genre, mais elle propose un thriller noir efficace, au ton singulier. Un plaisir coupable qui se regarde d’une traite, sans atteindre toutefois la profondeur d’« Adolescence » ni la complexité narrative de « Black Mirror ».

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