Seul contre tous : Éric Dupond-Moretti face à Sandrine Rousseau, Sarah Knafo, Aymeric Caron et Robert Ménard

Éric Dupond-Moretti face à ses contradicteurs dans une émission inédite sur Paris Première
Ce lundi 19 mai à 21h, la chaîne Paris Première diffuse une émission originale intitulée « Seul contre tous », mettant en scène l’ancien ministre de la Justice, Éric Dupond-Moretti, dans un format de débat aussi surprenant qu’intimiste.
Un concept audacieux : débattre à table
Le principe est simple mais redoutablement efficace : dans un restaurant parisien plongé dans l’ambiance feutrée de la nuit, Éric Dupond-Moretti va de table en table, confronté à quatre personnalités aux opinions affirmées. Le twist ? Il ignore l’identité de ses interlocuteurs jusqu’à son entrée dans l’établissement. Chaque échange porte sur un thème de société fort, qui lui tient à cœur.
Les sujets abordés sont :
- L’insécurité : juste un sentiment ?
- La chasse : tradition française ?
- Déconstruction, féminisme : en fait-on trop ?
- La justice est-elle politisée ?
À chaque table, l’invité démarre la discussion par une courte plaidoirie ou une remarque d’introduction, à laquelle Dupond-Moretti doit répondre, non sans avoir écouté attentivement. Une dynamique originale, sans modérateur, qui laisse place à des joutes verbales franches mais respectueuses, avec quelques tensions notables.
"Eric Dupond-Moretti, seul contre tous" : lundi 19 mai à 21h sur @ParisPremiere
"Je ne savais pas avec qui j'allais débattre, un véritable handicap" : @E_DupondM invité de @amandine_begot dans #RTLMatin pic.twitter.com/sJHpkZ8XKo
— RTL France (@RTLFrance) May 16, 2025
Des duels engagés
Les invités choisis incarnent une diversité de visions politiques et sociétales :
- Aymeric Caron débat de la chasse, dans un échange vif mais courtois, ponctué d’une proposition insolite : un barbecue végane contre une partie de chasse.
- Sandrine Rousseau aborde la question du féminisme et de la déconstruction.
- Sarah Knafo intervient sur le thème de la sécurité, à la surprise de Dupond-Moretti, qui s’attendait à voir Jordan Bardella.
- Robert Ménard conclut la série de discussions avec un débat philosophique sur la politisation de la justice.
Un format qui libère la parole
Séduit par la possibilité d’un temps long – environ 30 minutes par débat – Éric Dupond-Moretti explique avoir apprécié cette parenthèse médiatique loin du tumulte de l’Assemblée :
« Lors des questions au gouvernement, on a deux minutes pour aborder des sujets complexes, dans un climat bruyant. Ici, j’ai pu expliquer, argumenter, nuancer. »
Il insiste sur l’importance de réhabiliter le débat apaisé et pédagogique, dans une époque marquée par les postures radicales et le rejet du consensus.
Une atmosphère singulière, entre confidences et confrontation
Tournée dans un bistrot, l’émission casse les codes du plateau télévisé. Ce cadre propice à la discussion spontanée évoque l’esprit de Paris Dernière, avec son ambiance nocturne et urbaine. La narration est assurée par Philippe Lellouche, complice de longue date de Dupond-Moretti, qui apporte un éclairage personnel sur l’homme derrière le costume de ministre.
Et après ?
Éric Dupond-Moretti n’a pas été rémunéré pour sa participation. Il le dit clairement :
« J’ai accepté cette émission parce que je pensais qu’elle pouvait faire bouger certaines lignes. »
Aujourd’hui libre de ses mots, il poursuit sa tournée théâtrale J’ai dit oui ! au Théâtre Marigny (prolongations en juin), et prépare la sortie d’un livre coécrit avec Marc-Olivier Fogiel, dans lequel il reviendra sur ses années à la tête du ministère de la Justice.
Si l’émission rencontre le succès espéré, une suite pourrait être envisagée. Le rendez-vous est donc donné : ce soir à 21h sur Paris Première, pour une immersion rare dans la pensée d’un homme aussi clivant que passionné.

"L'équipe rédactionnelle de TV-Programme.com"