Tron : Ares, le grand retour au cinéma de la saga Tron dans l’ère de l’IA (bande-annonce)
Quarante-trois ans après le premier Tron, Disney relance sa célèbre saga avec Tron : Ares, un troisième opus ambitieux où l’action et les effets spéciaux règnent en maître. Pour la première fois, c’est une intelligence artificielle qui quitte l’univers numérique pour pénétrer le monde réel. Entre prouesses visuelles et intrigue technologique, que vaut vraiment ce nouveau chapitre ?

Tron : Ares - Quand la saga plonge dans l’ère de l’IA
Le troisième volet de la franchise Tron débarque en salles ce mercredi 8 octobre, proposant une nouvelle approche qui transpose l’action du numérique vers le monde réel. Entre prouesses visuelles et séquences spectaculaires, Tron : Ares séduit par son style, mais peine à émouvoir pleinement.
Une franchise qui évolue après plus de quatre décennies
Quarante-trois ans après Tron et quinze ans après Tron : L’héritage, Disney relance sa saga de science-fiction avec un troisième opus ambitieux. Dans Tron : Ares, l’enjeu dépasse le simple affrontement : il s’agit d’une lutte pour le contrôle du futur. Deux géants technologiques, Encom et Dillinger, rivalisent pour développer des intelligences artificielles capables de créer de la vie organique.
Problème : ces créatures n’ont qu’une existence de 29 minutes avant de s’autodétruire. Tout bascule lorsque la PDG d’Encom, Eve Kim, découvre le mystérieux « code de Permanence », permettant à ces êtres de survivre au-delà de cette limite. Julian Dillinger, son rival, décide alors de s’emparer de ce secret.
Tron : Ares bande-annonce officielle Disney
Un affrontement inédit : l’IA dans le monde réel
Dillinger met au point Ares, une IA militaire qu’il considère comme le soldat parfait. Sa mission : subtiliser le « code de Permanence » à Eve Kim. Mais Ares choisit de désobéir, franchissant la barrière numérique pour s’introduire dans notre monde. Cette bascule inverse la mécanique des deux premiers films de la saga, où c’était l’homme qui pénétrait le monde digital. Ici, c’est un robot qui prend vie dans la réalité, amorçant une réflexion sur l’humanisation de l’intelligence artificielle.
Une esthétique spectaculaire, portée par l’action
Avec un budget de 200 millions de dollars, Tron : Ares multiplie les scènes à haute intensité, enchaînant poursuites et combats sous une pluie d’effets spéciaux. Les motos iconiques et les armes emblématiques (lances, disques, shurikens) sont toujours présentes, mais l’univers visuel s’enrichit d’une profondeur nouvelle, captivante. Le rythme est soutenu et visuellement bluffant, offrant un spectacle constant.
Un film visuellement réussi mais émotionnellement distant
Malgré ses qualités techniques, le film conserve une dimension assez froide. Joachim Rønning, réalisateur connu pour Pirates des Caraïbes : la vengeance de Salazar et Maléfique : Le pouvoir du mal, injecte quelques touches d’humour — comme la réplique d’Eve Kim : « J’aurais dû faire Littérature » — mais les personnages manquent de relief.
La relation entre Ares et Eve Kim peine à émouvoir, tout comme les questionnements philosophiques du robot sur la vie, l’amour et la séparation. Jared Leto brille en incarnation mécanique d’Ares, offrant une performance saisissante, mais perd un peu de force lorsque son personnage s’humanise.
Tron : Ares réussit son pari visuel et action, en innovant pour la saga en intégrant une réflexion sur l’IA. Mais derrière les prouesses techniques, il reste une certaine froideur narrative qui empêche le film d’atteindre une profondeur émotionnelle comparable à ses ambitions.

par TV-Programme.com
"L'équipe rédactionnelle de TV-Programme.com"
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