Pour des millions de prisonniers de guerre allemands, la fin du deuxième conflit mondial n'est que le début d'une longue aventure de captivité en temps de paix. Livrés au bon vouloir de leurs geôliers français, près d'un million d'entre eux vont subir la faim, les épidémies, les mauvais traitements, la rancune des populations. Affectés à la reconstruction du pays que leur armée avait détruit, il ne faudra pourtant que quelques années avant que la haine héréditaire ne cède la place aux prémices d'une amitié durable. Pour la première fois, d’anciens prisonniers racontent cette page longtemps oubliée de laprès-guerre.