Quand Bertrand Tavernier voit pour la première fois un film de Jean Grémillon, c'est dans un ciné-club universitaire. Avec "Le ciel est à vous", le cinéaste entre à jamais dans son univers de cinéphile. Comme Becker ou Ophuls, il va devenir pour Bertrand Tavernier un "compagnon de vie". C'est ainsi qu'il qualifie ses cinéastes de chevet, "compagnons des bonnes et des mauvaises heures auprès de qui on retourne dès qu'il s'agit de se réchauffer le coeur".