Iva met fin à une répétition qui ne la satisfait pas et se laisse raccompagner chez elle par l'un de ses acteurs, Antoine, qui l'embrasse inopinément. Troublée, elle retrouve son mari, Damien, un professeur de civilisation chinoise, et le somme de mettre enfin sa promesse à exécution. Damien se résigne à prendre rendez-vous avec son père, le président Hauer, une sommité du Conseil d'Etat, et à lui demander d'user de son influence pour pousser le dossier d'une réfugiée serbe, amie de sa belle-soeur. Sur le parvis du Conseil d'Etat, il offre du feu à Aurore, la jolie serveuse du restaurant où il a ses habitudes, et retrouve ses vieux copains de bistrot...
Notre critique
Marivaudage moderne, finement ciselé, finement interprété, avec ce qu'il faut d'amertume pour recréer la vie.
A la manière d'un recette consistant uniquement à mettre en présence d'excellents ingrédients : en l'absence de ce qu'on appelle "histoire, thème, sujet", des acteurs de talent, qui interprètent leurs ego (-ismes). Il faut donc se contenter de ces prestations.