César 2025 : palmarès complet de la 50ème cérémonie diffusée sur Canal+

Publié le samedi 1 mars 2025 à 08h57
Malgré les controverses, Emilia Pérez, réalisé par Jacques Audiard, a remporté le César du meilleur film face à des concurrents tels que Le Comte de Monte-Cristo, L’Amour ouf et d’autres films en compétition.
César 2025 : palmarès complet de la 50ème cérémonie diffusée sur Canal+
Ce vendredi 28 février, la 50e cérémonie des César s’est déroulée à l’Olympia, un lieu iconique de Paris, et a été diffusée en direct sur Canal+. Un an après le triomphe d’Anatomie d’une chute de Justine Triet, qui avait raflé six statuettes, la question se posait : qui sortirait vainqueur cette année ?
Avec 14 nominations, Le Comte de Monte-Cristo semblait avoir toutes les chances en début de soirée, suivi de près par L’Amour ouf, porté par Adèle Exarchopoulos et François Civil. Pourtant, le scénario fut tout autre, et la soirée a été marquée par des surprises, notamment grâce à des œuvres telles que L’Histoire de Souleymane et Miséricorde, qui ont également brillé.

César 2025 palmarès complet

Emilia Pérez : meilleur film  

La comédie musicale Emilia Pérez de Jacques Audiard a remporté le prestigieux César du meilleur film, succédant à Anatomie d’une chute de Justine Triet, triomphatrice de l’édition précédente. Malgré les controverses liées aux anciens tweets de son actrice principale Karla Sofía Gascón, le film a dominé une compétition féroce, surpassant des œuvres comme Le Comte de Monte-Cristo et L’Amour ouf. Ce succès vient renforcer la position de Jacques Audiard comme l’un des maîtres incontournables du cinéma français.

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Jacques Audiard : meilleure réalisation et meilleure adaptation  

La soirée a également salué Jacques Audiard pour son travail sur Emilia Pérez en lui décernant le César de la meilleure réalisation. Particulièrement ému, il a tenu à remercier ses comédiennes et son équipe. Le réalisateur a également remporté le César de la meilleure adaptation pour ce film inspiré du roman Écoute de Boris Razon. Une double récompense qui souligne l’ampleur et la finesse de sa vision artistique.

Hafsia Herzi : meilleure actrice  

Dix-sept ans après avoir été révélée dans La Graine et le mulet, Hafsia Herzi a remporté son premier César de la meilleure actrice pour son rôle poignant de gardienne de prison dans le thriller Borgo de Stéphane Demoustier. Acclamée par ses pairs, cette reconnaissance consacre une carrière en pleine maturité.

Karim Leklou : meilleur acteur  

Le César de la meilleure interprétation masculine a couronné Karim Leklou pour son rôle dans Le roman de Jim des frères Larrieu. L’acteur a surpris en battant des favoris comme Pierre Niney et François Civil, livrant un discours sincère et teinté d’humour en réaction à sa victoire.

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Flow : meilleur film d’animation 

Flow, réalisé par Gints Zilbalodis, a été désigné meilleur film d’animation. Ce long-métrage raconte l’histoire bouleversante d’un petit chat tentant de survivre dans un monde submergé par les eaux. Il a conquis à la fois le public, les critiques et l’Académie des César, ajoutant cette récompense majeure à son succès en salles.

Beurk ! : meilleur court-métrage d’animation  

La catégorie court-métrage d’animation a célébré Beurk ! de Loïc Espuche, une ode pleine de maladresse enfantine à la découverte de l’amour. Toutefois, absent lors de la cérémonie, le réalisateur se rendait déjà aux Oscars où son film était également en lice.

Maïwène Barthelemy et Abou Sangaré : révélations féminine et masculine  

Maïwène Barthelemy a été saluée meilleure révélation féminine pour son rôle dans Vingt Dieux, un film retraçant l’histoire d’une jeune agricultrice. Abou Sangaré, quant à lui, a décroché le César de la révélation masculine pour son interprétation dans L’Histoire de Souleymane, un poignant récit sur l’immigration. Ce dernier, repéré comme acteur non-professionnel, a ému le public en retraçant son parcours personnel lors de son discours.

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Paul Guilhaume : meilleure photographie  

Le prix de la meilleure photographie est allé à Paul Guilhaume pour son remarquable travail sur Emilia Pérez. Déjà nommé par le passé, ce César vient saluer sa capacité à magnifier sur grand écran l’univers visuel foisonnant de Jacques Audiard.

Les fiancées du Sud et La ferme des Bertrand : distinctions documentaires  

Dans la catégorie documentaire, Les fiancées du Sud d’Elena López Riera a été récompensé pour son regard intime sur des femmes âgées partageant leurs expériences personnelles. De son côté, La ferme des Bertrand, réalisé par Gilles Perret, a été sacré meilleur documentaire pour sa plongée dans la vie d’une famille d'agriculteurs de Haute-Savoie. Le réalisateur a profité de son discours pour dénoncer les inégalités dans la société française.

La Zone d’intérêt : meilleur film étranger  

Le César du meilleur film étranger a couronné La Zone d’intérêt de Jonathan Glazer, un drame obscure et glaçant se déroulant dans l’intimité familiale d’un bourreau SS. Ce choc cinématographique a surpassé des concurrents tels que The Substance et Anora.

Le Comte de Monte-Cristo : meilleurs décors et costumes  

Le blockbuster français Le Comte de Monte-Cristo est reparti avec deux distinctions majeures, celles des meilleurs décors et des meilleurs costumes. Avec 138 décors impressionnants et des costumes orchestrés par Thierry Delettre, l’adaptation du classique d’Alexandre Dumas s’est distinguée pour la richesse de ses créations visuelles.

Julia Roberts et Costa-Gavras : César d’honneur  

L’édition 2025 a également rendu hommage à deux grandes figures du cinéma. Julia Roberts a reçu un César d’honneur pour sa carrière exceptionnelle, exprimant sa gratitude envers le cinéma français lors d’un discours chaleureux. Costa-Gavras, quant à lui, a été salué pour sa contribution inestimable au cinéma mondial à travers une carrière qui s’étend sur près de 70 ans.

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Vingt Dieux : meilleur premier film  

Louise Courvoisier a été primée pour son film Vingt Dieux, qui est reparti avec le César du meilleur premier film. Ce récit émouvant sur un orphelin aspirant à devenir producteur de comté a séduit l’Académie par son originalité et sa sensibilité.

L’homme qui ne se taisait pas, meilleur court-métrage de fiction 

Le prix du meilleur court-métrage de fiction a été attribué à L’homme qui ne se taisait pas. Réalisé par Nebojsa Slijepčević, ce film engagé, qui remémore le massacre de Štrpci en Bosnie-Herzégovine, a conquis le jury en offrant un message poignant sur l’importance de ne jamais rester silencieux.

L’Histoire de Souleymane : meilleur scénario original et meilleur montage  

Le drame de Boris Lojkine, L’Histoire de Souleymane, a remporté le prix du meilleur scénario original ainsi que celui du meilleur montage. Ce récit bouleversant, explorant la vie d’un livreur sans papiers déterminé à obtenir un titre de séjour, a profondément marqué cette 50e édition des César par sa portée humaniste et politique.

Alain Chabat et Nina Meurisse : meilleurs acteurs dans des rôles secondaires  

Le César du meilleur second rôle masculin a été décerné à Alain Chabat pour son interprétation dans L’Amour ouf, tandis que Nina Meurisse a remporté celui du meilleur second rôle féminin pour L’Histoire de Souleymane. Les deux lauréats ont livré des prestations saluées pour leur finesse et leur intensité.
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César 2025 : best-of vidéo

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Emma Dalzac
par Emma Dalzac
"Emma est passionnée de TV depuis toujours, elle aime en parler... parfois trop.
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