A vingt-cinq ans, Martine, fortement marquée par sa rupture avec François, sent que sa vie se désagrège et que l'infinie réserve de tendresse qu'elle possède se gâche dans des aventures sans lendemain et des journées sans poésie. Un mouvement d'humeur et Martine se retrouve aux urgences d'un hôpital psychiatrique. Une amnésie provisoire et providentielle la convainc de rester un peu dans cet univers particulier, où elle espère pouvoir se reposer loin du tumulte du monde extérieur. Elle commence à s'intéresser de très près à ses compagnons de couloir et plus particulièrement à Pierre et Anne, deux jeunes patients dont elle est persuadée qu'elle peut hâter les amours. Sans vraiment comprendre qu'elle dérange plus qu'elle ne se rend utile, elle met son énergie endeuillée au service des rêves qu'elle prête aux autres...
Notre critique
Une chronique rafraîchissante des bleus à l'âme et des grands rêves de compassion. Valeria Bruni-Tedeschi est formidable.