C dans l'air l'invité
Info Magazine d'information 01/11/2024 à 15h19 11min 23 vuesSarah Dumont est journaliste, fondatrice de "Happy end", un guide en ligne dédié à préparer sa mort ou à mieux vivre son deuil.
La Toussaint est
traditionnellement l'occasion de penser à nos morts, et de les honorer.
Dans notre société, le sujet de la mort est souvent tabou, et nombreux
sont ceux qui partent sans avoir donné de consignes
pour leurs funérailles. Avec désormais 30% d'obsèques laïques, et plus
de 40% de crémations, les ristes funéraires évoluent, et de nouvelles
pratiques s'offrent aux familles. On peut ainsi déposer une urne
funéraire dans une "forêt cinéraire", près d'un arbre,
pour un retour à la nature, et le choix d'un lieu de recueil apaisant.
Il existe aussi des "bateaux de dispersion", afin de disperser les
cendres d'un défunt dans l'eau.
En moyenne, un
enterrement coûte 4.730 euros, un budget qui s'avère un peu moindre pour
les crémations (4.434 euros en moyenne). Le choix de la crémation est
souvent motivé par le fait de ne pas vouloir être
une charge pour ses proches, car il n'y a pas à entretenir une tombe",
explique Sarah Dumont.
Sarah Dumont,
journaliste et auteure de "Mon journal de deuil", aux éditions Leduc,
s'intéresse depuis longtemps au sujet de la mort. En 2018, elle crée
"Happy end", pour aider chacun à mieux préparer
sa mort ou vivre un deuil. A travers des conférences et ateliers, elle
incite à briser le tabou de la mort, pour que les funérailles soient le
"dernier acte de vie" d'une personne. "Si on ne donne pas d'indications
sur ses obsèques, on risque de laisser une
trop lourde charge à ses proches , déjà très touchés par le deuil",
affirme-t-elle. Elle nous éclairera sur les différentes possibilités qui
s'offrent aux familles, pour organiser un dernier 'au revoir' fidèle au
défunt.