C dans l'air l'invité
Info Magazine d'information 19/12/2024 à 17h19 11min 12 vuesC dans l'air l'invitée du 19 décembre avec Geneviève Darrieussecq, ministre démissionnaire de la Santé et de l'Accès aux soins.
Aujourd'hui, le président Macron est arrivé à
Mayotte, quelques jours après le passage du cyclone Chido qui a dévasté
l'île. L'hôpital a été endommagé, les habitants manquent de tout, y
compris d'eau potable, et le risque de choléra est
désormais une réalité, même si "aucun cas "n'a pour l'instant été
signalé. Aujourd'hui, l'acheminement de 10.000 doses de vaccin contre le
choléra a été annoncé. Le bilan humain provisoire est de 31 morts, mais
le préfet a d'ores et déjà dit qu'il s'attendait
à "plusieurs centaines de morts". Selon la députée de Mayotte Estelle
Youssouffa, les bidonvilles de Mayotte sont désormais "des charniers".
Cinq jours après le passage du cyclone Chido sur l'archipel de Mayotte,
des centaines de personnes n'ont toujours pas
donné de nouvelles. En cause notamment, les télécommunications qui sont
difficiles. Emmanuel Macron a annoncé aujourd'hui un "deuil national
pour ce lundi 23 décembre".
Selon François Bayrou, nouveau Premier ministre, la France vient de
connaitre à Mayotte la "catastrophe la plus grave de l'histoire de
France". Six jours après sa nomination, un gouvernement est toujours
attendu. Geneviève Darrieussecq, ministre démissionnaire
de la Santé, et issue du Modem, est une proche de François Bayrou, qui
l'a lancée en politique. "Il est peut-être un peu têtu [...] mais il est
à l'écoute", a-t-elle affirmé à propos de François Bayrou sur France
Bleu.
Geneviève Darrieussecq, ministre démissionnaire de la Santé et de
l'accès aux soins, est notre invitée. Elle reviendra sur la gestion de
la crise à Mayotte par les autorités françaises. Elle qui participe à la
cellule de crise nous expliquera quelles sont les
urgences à régler, et comment fonctionne l'hôpital. Proche de François
Bayrou, elle reviendra aussi sur ses débuts à Matignon, ainsi que sur sa
volonté ou non de rester au gouvernement pour gérer les nombreux
dossiers en attente sur son bureau. De la fin de
vie, à la pénurie de lits et de médecins aux urgences, elle a avoué
vouloir continuer sa mission dans un ministère "en manque de stabilité"...