Israël attaqué par l'Iran : un risque d'embrasement

Douze heures après l'attaque, branle-bas de combat diplomatique aux quatre coins du monde, visioconférence du G7 qui réunit les dirigeants des sept plus grandes puissances mondiales, briefing des hauts gradés américains autour du président Joe Biden, de Téhéran à Washington, en passant par Paris, le même mot revient en boucle : "apaisement". Pendant ce temps-là, en Israël, le cabinet de guerre vient de se réunir. Jérusalem réfléchit encore à la meilleure riposte, militaire ou non.

Il est près de 23 heures, au soir de ce samedi 13 avril, quand Téhéran lance sa plus grande attaque jamais menée contre son ennemi juré. Moins de trois heures plus tard, les sirènes retentissent à travers l'État hébreu, appelant tous ses habitants à s'abriter. Dans le ciel, retentissent des centaines d'explosions. Les drones iraniens sont presque tous abattus par le système de défense israélien.

Au total, plus de 300 drones et missiles ont été lancés depuis l'Iran, une offensive coordonnée avec les miliciens du Hezbollah au Liban ainsi qu'avec les houthis au Yémen, tous les deux alliés du régime des mollahs. Les très rares cibles atteintes sont des installations militaires. Côté bilan humain, une fillette israélienne de sept ans a été blessée par des éclats d'obus. Plus de détails dans la vidéo en tête de cet article

TF1 | Reportage G. Brenier